Étiquettes
Brétigny-sur-Orge, déraillement, erreur humaine, intérêts économiques, maintenance, renversement, Saint-Jacques de Compostelle
Frédéric Poncet propose sur son site un raisonnement qui mérite que l’on s’y penche sérieusement. Nous le reproduisons ici in extenso (sa réflexion n’engage que lui). Il remet en tout cas en cause le principe d’une survitesse comme cause unique et suffisante (au stade inaugural de l’enquête – son texte date du 23 novembre et déjà une cause unique était soutenue par le BEA-TT) ; il remet en question l’idée que les invités dans la motrice auraient été nécessairement une cause de distraction ; etc.
Surtout, la reflexion de Frédéric Poncet porte à poser la question suivante : « Si la cause de l’accident était un défaut du matériel roulant, par exemple une désolidarisation d’une pièce essentielle d’un organe de roulement, le résultat de l’enquête pourrait-il le révéler sans risquer de condamner le TGV définitivement, pour l’exportation voire sur le réseau national ? »
En fait, l’analyse suspicieuse de Frédéric Poncet part d’un étonnement : comment peut-on expliquer déjà la cause du déraillement avant d’avoir pleinement exploité les données (nombreuses car il s’agissait justement de mesurer les accélérations, etc.) ? Lire la suite